Trouver un emploi en Suisse c’est l’un des plus grands rêves de nombreux cadres et spécialistes. En effet, la Suisse attire un nombre important d’immigrants compte tenu de la floraison des petites et moyennes entreprises de diverses spécialités.
La proximité de la France fait d’elle une destination de qualité. S’il est vrai que ce pays offre des avantages de salaire, il faut reconnaitre qu’il présente aussi des inconvénients de prix de loyers et d’assurance. Il apparait de plus en plus difficile d’obtenir des permis de travailler pour les étrangers, notamment des Français.
Ajoutons aussi que malgré la proximité entre la France et la Suisse, il existe une grande différence entre les cultures et les mentalités. Qu’elles sont les conditions à remplir pour travailler en Suisse.
Les conditions pour travailler en Suisse
Pour tout étranger, un permis de travail est obligatoire et exiger pour travailler dans ce pays. Nombreux sont ceux qui pensent qu’un contrat de travail est suffisant. La législation suédoise n’accorde pas le droit au travail qu’après qu’un étranger ait obtenu son permis de travail qui est encore appelé autorisation de circuler ou visa travail.
Ce document est délivré par le service de la population canton du lieu de résidence de l’immigrant. Chaque canton possède un service des étrangers qui s’occupe des questions de séjour et de permis de travail. Toutefois, les ressortissants des pays de l’Union européenne et de l’association européenne de libre-échange sont autorisés à circuler librement.
Les pays concernés sont : l’Islande, la Principauté du Liechtenstein, la Norvège, les Pays-Bas, la Grèce, le Malte, le Chypre, et le Luxembourg. Les autres pays membres de l’Union européenne ont depuis peu (Mai 2014) bénéficié de l’extension de l’accord sur la libre circulation des personnes. Ces pays sont : la Slovénie, la Lituanie, le Hongrie, la Lettonie, la Slovaquie Estonie, la République tchèque et la Pologne.
Pour les Roumains et les bulgares, ils ont certes bénéficié de la libre circulation des personnes, mais le principe de quotas est maintenu jusqu’en 2016. Pour les autres états dénommés États tiers (États-Unis, Chine, Inde,…), seuls les cadres d’une certaine formation de niveau supérieur ont une chance d’être acceptés en Suisse pour travailler.
Quelques conseils utiles pour travailler en Suisse.
Si vous espérez trouver un travail en Suisse, il faut commencer par conformer votre CV aux exigences et demandes du marché d’emploi Suisse. En effet, Le CV doit comporter les détails d’expériences professionnelles. Sur ceux un CV de 3 à 5 pages est accepté par les recruteurs. De même, certaines spécificités sont exigées par les recruteurs, notamment la mention des expériences antérieures. En attendant de trouver un travail vous pouvez faire quelques sondages rémunérés en Suisse, pays d’Europe où les rémunérations sont les plus élevées d’Europe pour ce type d’activité, qui ne sera jamais un vrai revenu mais peut vous générer dans les 100 à 200 CHF par mois.
Contrairement à certains pays comme la France, les diplômes ne sont pas très notés dans les recrutements en Suisse. Donc il est inutile de s’éterniser à en faire un développement dans votre CV. Le langage de rédaction du CV doit être simple et cohérent. Il est très déconseillé de se vanter dans la rédaction de son CV ou sa lettre de motivation.
Il est donc important de soigner votre motivation tout en utilisant des mots accessibles et faciles à comprendre. La recherche d’informations sur la Suisse, le canton et la structure dans laquelle vous sollicitez l’emploi est primordiale. Enfin, si vous n’êtes pas un cadre et si vous ne maîtrisez pas parfaitement l’anglais, il est inutile de postuler à un poste en Suisse.